Link :Amazon, Goodreads. Price: £8.99
Serendipity is a holiday camp for wealthy English to discover themselves on an island somewhere in Southern Europe. The locals consider them indecent, immoral and a bane on their community. When Serendipity’s unofficial leader and spiritual guru Adrian makes an enormously poor decision, the consequences include his mysterious disappearance and a seemingly inevitable descent towards violence.
I like this book very much. I’m saying that now, so I can get the bit that bothers me out of the way.
There’s a trick when editing character-driven literary fiction if you’re worried the readers will struggle to engage (and are obsessed with Joseph Campbell and plot beats). You wodger a plot device, usually either a death or a police interview (about a death), into the first chapter, jump back in time to where your story really starts, then pay lip service to the murder plot to give a clearer sense of structure to your readers.
Infinity Pool does the same thing, and I feel is a disservice to the story – because Norrie writes incredibly strong characters. This book is at its best when it feels like a series of interwoven stories, skipping between points of view and in the process revealing the humanity and complexity of the conflict between Serendipity and the locals. The murder-mystery element is a distraction to what are a series of wonderful character studies and, more importantly, character journeys, where despite their cynicism or despair they find hope and personal growth in the strangest of places.
Norrie is a unique author and should be played to her strengths. The Adrian mystery is not the essential part of this book. This isn’t a book that ties things together; it is a book that opens you up. Just like the sort of holiday Serendipity sells, read it for the people that you will meet, and the wonderful memories you will form. This is an outstanding piece of fiction.
For those of you who are francophones, I also reviewed the French translation of this book, “Infinitude.”
Jessica Norrie a un style unique et exceptionnel. Je n’ai jamais rencontré un autre écrivain avec la capacité de créer et embarquer une telle quantité et complexité de personnages sans perdre le fil de l’histoire. Lire Infinitude, c’est être plongé dans un monde et une communauté tellement réaliste que vous aurez l’impression d’avoir vous-même passé vos vacances chez Serendipity. C’est un réel plaisir de lire ce roman.
Infinitude
Néanmoins, la littérature anglo-saxonne est souvent attachée aux monomythes et au voyage du héros. Dans ce livre, le mystère d’Adrian est une technique que j’ai vu à plusieurs reprises : quand une maison d’édition trouve qu’un manuscrit de fiction littéraire est un peu « léger » en intrigue, ils ajoutent un meurtre au début de l’histoire, et utilisent l’enquête criminelle pour donner plus de structure au roman. Ça marche parfois, mais ici – en particulier quand un policier arrive, on a l’impression que ce sera le personnage principal du roman – c’est au détriment de la véritable histoire qui est l’interaction et le point de vue de tous les personnages, et leur développement personnel pendant la crise avec le village. Norrie a en effet tissé une succession de brefs récits qui forment un tout d’une intéressante complexité. Si vous lisez Infinitude sans vous attendre à un roman policier, , vous serez beaucoup plus satisfait comme ça.
Enfin je trouve la traduction du titre un peu bizarre. « Infinitude » sous-entend l’éternité, un néant profond, un voyage philosophique. Le titre en anglais est beaucoup plus proche de « Bassin d’Abordement » : un objet construit à un endroit et, dans le livre, un symbole de conflit entre la ville et le camp de vacances. La vraie force de Norrie c’est de communiquer ce qui est réaliste, ce qui est vrai, que l’on peut imaginer dans nos vies, avec des moments parfois horribles, parfois beaux, toujours vrais. Je vous conseille ce roman fortement.